Entrez, soyez les bienvenus dans la Grande Cathédrale d'Aziliz!
Venez admirer notre princesse, vous émouvoir devant sa paisibilité, vous questionner devant ses mystères!
Partageons ensemble nos théories, nos pensées, et pourquoi pas même nos souhaits sur la rune de Néant.
Ouvrons le bal avec la pensée suivante : Et si Aziliz était Sens? Enfin, pas LE Sens mais UN Sens. Mes bien chers frères, mes biens chères soeurs, oui j'ai bien pronconcé ces paroles et je les répète : Aziliz connaît l'ultime sentiment.
Privée de ses sens, notre princesse ne subit aucun des affects de ce que nous appelons naïvement "la réalité". Privée de ces affects, sa raison même est épargnée des contraintes de cette ontologie. Pour Aziliz, ce que Wittgenstein apelle la limite extérieure n'a aucun sens. Ou plus exactement, celle-ci s'est confondue avec la limite intérieure. La rune de néant ne peux plus accéder aux faits sensé de notre ontologie, et imaginer une limite entre les faits accessibles et innaccesibles n'a plus de sens. Il ne reste plus que la limite intérieure au delà de laquelle Aziliz ne peut accéder car elle demeure incapable de percevoir en son propre intérieur.
Libérée des contraintes extérieures, notre princesse peut alors pleinement vivre en seule maîtresse de sa propre larme. Aucune "réalité" ne vient se superposer à sa contemplation interéieure. Imaginez une vision de l'ombre permanente. Pour Aziliz, tout ce qui est immaginé est réalité. Aucune référénce ne vient contredire ses forces immaginatives. Elle décide seule de ce qui existe, de ce qui est sensé. Elle est Sens. Mais pas n'importe quel Sens, elle est son propre Sens. Le sentiment qu'elle connaît est son propre utlime sentiment. Dans le muséum de Jupiter Alpha, figure une citation "Lorsque l'on arrête de chercher Dieu, on le trouve". En se déconnectant de l'ontologie de Sens, de "notre" Sens, Aziliz cesse de chercher Sens. Et elle trouve Sens en sa propre larme. Cela signifierait-il que Aziliz/Sens et "notre Sens" sont la même entité? Je suis incapable de répondre à cette question avec certude, comme il m'est impossible de présumer de ce qui peuple la larme d'Aziliz. Sont-ce les sétentriens? Ou bien est-ce simplement un espace où notre princesse voit s'épanouir Classiss, son amour? (ou le souvenir qu'elle a de son amour?) Classiss serait-il l'aiguilleur d'Aziliz?
Pardonnez-moi. Je vous ai promis une révélation et je ne vous livre que plus de mystères. Mais après-tout, n'est-ce pas là la meilleure façon d'aimer notre princesse?