@Darky :
Je suis exactement dans ce cas aussi.. plus de 7 ans à faire le narrateur du coup..
Je compatis, cet ostracisme est intolérable... :p
J'ai du mal à comprendre pourquoi ça non plus, ça n'est pas du risque calculé, parce que, en prenant en compte tes cartes, les cartes sur le val et les cartes que tu estimes possédées par ton adversaire, tu peux estimer avoir un peu plus ou moins d'une chance sur 4 de piocher ta couleur non ?
Oui, mais c'est du hasard. Je n'aime pas le hasard^^
@Darky et FatOs :
De deux, poser un spectre au premier tour alors que l'on possède du coeur est, il me semble, envisageable stratégiquement.
Tout à fait. M'enfin, si on pose un spectre au premier tour, tant qu'à faire lui donner un coeur, même faible, que l'adversaire perdra un tour à envoyer à la Rivière.
@Romaric :
En revanche, il me semble - si je comprends bien - que ton spectre a été dévolu à l'attaque de la majesté adverse ? Si c'est le cas pourquoi ne pas s'être servi de son pouvoir (trèfle) pour piocher à la source ? Ainsi tu pouvais piocher deux cartes par tour, une à la source (avec le spectre), l'autre à la rivière (en fin de tour).
Oui, c'est ce que j'ai fait, je l'ai développé suite à la remarque de Christoph. Par tour, je repiochais mon coeur et je piochais une nouvelle carte à la Source.
Par contre, suite à tes explications, une nouvelle question se pose à moi : à quoi sert alors un enfant, s'il ne peut être posé qu'au premier tour ?
Dans ma tête, je voyais les choses ainsi : si je pose un Accompli et que je révèle son Coeur pour gagner de la majesté (j'avais un faible carreau et un faible pique, il me semble mais ça commence à dater =/, sinon j'aurais posé un Accompli), qu'à son tour l'adversaire me le transforme en Spectre (puisque je lui ai révélé mon Coeur, il va forcément jouer de quoi le défausser), autant poser un enfant qui sera plus solide et qui agitera sa punition de malus de majesté comme épée de Damoclès, puis un Spectre pour me protéger de l'Esprit. Mais j'imagine qu'on peut également poser un Enfant plus tard dans la partie, quand les gros piques sont tombés ?
Je pensais également à une autre chose, pour rebondir sur ton histoire de Fou fort. Poser un Fou fort est assez tendu à mon sens, et le coup nécessite d'être très bien calculé :
- si je pose un Fou avec un fort Pouvoir, c'est bien pour qu'il dure (au moins deux tours). Lors de sa pose, je révèle son Pouvoir à mon adversaire pour piocher (et expose ainsi son point "faible", dans le sens où je révèle sa valeur)
- si, comme je l'espère, mon adversaire se détourne du Pouvoir et choisit d'attaquer le Cœur, il faut que j'ai couplé un Cœur fort à son Pouvoir fort. À ce moment là, on peut espérer faire perdre un tour à son adversaire, s'il part du principe que j'ai posé un Pouvoir fort pour contrer les attaques de l'Esprit et que mon Cœur est faiblard.
- par contre s'il joue "bourrin", et qu'il me lance une forte attaque mentale malgré mon Pouvoir puissant, je perds mon cœur pour rien. Du coup, pour optimiser mon Fou et éviter qu'il ne passe pas le tour, il vaut mieux le placer lorsque j'ai en main les gros arcanes d'Esprit ou plus tard dans la partie lorsqu'ils ont été défaussés. Mais à ce moment là, le Fou est-il encore utile vraiment ? On peut toujours choisir de le coupler à un gros pique pour pouvoir envoyer des mandales, mais bon, l'intérêt du Fou devient alors médiocre, ça fait beaucoup de bonnes cartes, et autant faire un Chevalier avec un Esprit en carton mais qui tatanera, ou bien un Accompli.
Qu'en penses-tu ? Je vois bien le Fou fort en second ou troisième personnage, combiné à une Éducation pour lui coller un bon pique pour achever l'adversaire.
si ça ce n'est pas la preuve que le Val est un jeu équilibré ^^ Je ne sais pas ce que c'est !
Tout à fait. Objectivement, ça pourrait aussi vouloir dire que sur 10 parties, les chances de gagner sont strictement équiprobables et donc que la chance supplante la stratégie et lisse la courbe :p (je ne suis pas de mauvaise foi, je suis seulement scientifique !)
Mais au vu du paragraphe suivant, je comprends ce que tu as voulu dire : c'est que le jeu est bien équilibré puisqu'entre deux joueurs sensiblement de même niveau, les victoires alternées tiendraient plus à un petit avantage stratégique saisi et mieux exploité dans un jeu disputé.
Pas grand chose de plus. Augmenter la Majesté au début est une bonne chose, je pense. Sinon, okay pour la non-redistribution en cas de déficit de cœur. À ce sujet, j'ai joué des parties ce week-end (encore trois mains d'affilée sans cœur, c'est un truc de fou vraiment, je suis abonné aux Spectres. Achernar pourrait en dire, des choses...) mais du coup, gérables en posant un Spectre dès le départ, comme tu l'as dit. Ce qui m'a amené à une jolie stratégie de bluff dans la 4e partie, j'ai posé un Spectre dès le départ comme si j'étais en pénurie et mon adversaire a posé un Chevalier moyen en pensant m'en mettre plein la tronche le plus vite possible. Pose d'un Enfant au tour 3, comme si j'avais pioché un cœur et que j'essayais d'endiguer l'attaque vaille que vaille. Je ne révèle pas son Cœur, comme pour un bluff destiné à faire réfléchir l'adversaire s'il doit lancer un arcane de sa main ou pas. Il interprète ça comme un cœur pourri et tombe dans le piège : mon Enfant est un petit lion ! Il perd un tour, je reprends la main, je débine son Chevalier derrière, etc...
C'était risqué mais amusant à tenter.
Par contre, ça n'a été possible que parce que j'étais en déficit de coeur les parties précédentes. Je pense qu'un adversaire réfléchi sans préjugés n'aurait pas sacrifié la pose d'un Accompli pour un petit (+1) de Chevalier...
Bref, un côté bluff très intéressant à partir du moment où l'on commence à connaître le joueur en face, je pense ! :)