Les podcasts de La Cellule, Saison 6

[Romaric Briand]

J'ajoute aussi que c'est pour ça que c'est important de donner franchement son avis sur un jeu, même s'il ne nous plait pas. L'avis négatif peut mettre en valeur un jeu, autant qu'un avis positif. Quand Frédéric apprend que le jeu ne me convient pas, comme il connaît mes goûts de podcasteur, il apprend aussi de surcroit que le jeu a de grandes chances de lui plaire... et voilà... C'est pourquoi sur La Cellule unleashed il faut s'attendre à entendre des critiques négatives et positives. ^^ Vous êtes prévenus.

[Frédéric]

Haha, j'espère que ça fera cet effet à d'autres aussi. ^^

[Mangelune]

C'est cool que ce jeu suive sa vie en dehors du Game Chef, je ne l'ai pas encore essayé mais c'est clair que l'envie est bien là ! Un très bon podcast, concis sans être trop court. Le côté à distance est même pas trop gênant.

C'est marrant d'ailleurs, hier on a joué à Shades dont parle Christophe, un jeu où tu incarnes des spectres essayant de se remémorer ce qui les a tués. C'est vrai que c'est compliqué comme prise en main, avec un début très difficile à lancer, mais on a réussi finalement à monter une fiction très poignante à base de relations amoureuses ayant mal tourné (et conduit à la destruction d'une ville perdue au milieu des glaces suite à l'explosion de la seule source d'énergie... on est partis assez loin au départ). Je reste assez sceptique sur la mécanique : en gros on donne aux autres un jeton noir quand on considère qu'il y a une contradiction dans les souvenirs, et ce jeton peut être ensuite changé en jeton blanc si la contradiction est résolue. Pas de mécanique d'approbation ici, ce qui nous a quand même posé un gros souci.

Et je suis grave d'accord avec ceux qui trouvent que les jeux à fin programmée c'est généralement pas une si bonne idée. Dirty Secrets est vraiment une mauvaise expérience pour nous, et je suis toujours angoissé à l'idée de tester My Life with Master (je sais Christophe, il faut que je me lance et que je te fasse confiance, je peux y arriver et d'ailleurs je l'amène à chaque fois que j'ai un créneau mais il reste tristement dans mon sac).

[Christoph]

Héhé, il faut préciser que ce qui est bon signe c'est que Rom' est sceptique, alors que Flavie, dont le raffinement et le bon goût sont légendaires, aime bien, elle... Si les deux n'aimaient pas, là ce serait grave, on aurait demandé la destruction de la piste audio.

Merci pour le bon mot sur le podcast, Vivien. Quant à Shades, c'est cool que vous y ayez joué. Même s'il est brut de décoffrage, je pense que c'est une expérience assez unique. L'approbation n'est-elle pas à chercher dans la résolution des contradictions ? En tout cas, c'est l'aspect de ce jeu qui nous a peut-être le plus inspiré pour LPCO. Sinon, ce qui m'a le plus touché avec Shades, c'est que ça a fait ressortir la thématique du pardon dans nos deux parties d'une manière extrêmement puissante. J'en frissonne encore.

[Morgane]

Sinon, ce qui m'a le plus touché avec Shades, c'est que ça a fait ressortir la thématique du pardon dans nos deux parties d'une manière extrêmement puissante. J'en frissonne encore.

Ça y est, j'ai envie d'essayer ce jeu.

[Romaric Briand]

Héhé, il faut préciser que ce qui est bon signe c'est que Rom' est sceptique, alors que Flavie, dont le raffinement et le bon goût sont légendaires, aime bien, elle... Si les deux n'aimaient pas, là ce serait grave, on aurait demandé la destruction de la piste audio.

Ha ! ha ! ha !

Non mais, en plus, en y repensant, je trouve que ce jeu a des mécaniques absolument géniales. Il apporte vraiment quelque chose au média, c'est sûr. D'ailleurs, je repense très souvent à cette partie, même si pour moi elle n'a pas été optimale pour les raisons que vous savez (j'avais bien essayé de mettre le feu aux appartements voisins, pour essayer d'y couper, mais ça a raté... bref...). Je crois que c'est un jeu qui se médite et qui se digère après coup, notamment quand on y joue avec sa belle.

Je pense que jouez avec sa compagne ou son compagnon change radicalement l'orientation du jeu. Je ne sais pas quels sont les sentiments qu'éprouvent Fabien H. et Steve J. l'un pour l"autre mais... il est certain qu'ils n'ont pas vécu le jeu comme Flavie et moi.

[Thomas Munier]

Peut-être Fabien et Steve se sont-ils trouvés à travers ce jeu ? :D

[Steve J]

Au delà de la boutade je pense en effet que cela peut changer beaucoup de choses (même si les parties de Sylvie et Christoph semblent ressembler à la nôtre). J'en parle un peu plus ici du coup.

[Romaric Briand]

S'il est un jeu français mythique, c'est bien Hurlements. Qui n'a jamais entendu l'un de ces potes rôlistes dire un truc du style : "Hurlements, c'est un jeu qu'on ne peut faire qu'une fois" ou encore "Hurlements ? Je ne peux rien t'en dire. Il ne faut rien dire. Il faut y jouer". Il n'y a pas de meilleure promotion possible pour le jeu de Jean-Luc et de Valérie Bizien.

Avec Adrien, Natacha, Jérôme et Vivien, nous revenons, pour vous, sur ce jeu aussi secret que légendaire. Nous essayons, sans spoiler, de commenter notre premier voyage. Ce podcast vous donnera un aperçu de ce jeu de rôle sans trop vous en dire. Laissez-vous guider par le veneur, jusqu'aux portes de la caravane.

http://www.lacellule.net/2014/10/podcast-one-shot-n32-hurlements-le-jeu.html
(Durée 01 : 27 : 21)

Portez-vous bien et, surtout, jouez bien !

[Morgane]

Mince, je ne dois pas écouter ce podcast. C'est bien la première fois, quelle frustration.
Mais les 5 premières minutes ont suffit. Je veux jouer à Hurlements.

[Romaric Briand]

Nouveau podcast sur Sens sur La Cellule !

Sétantra ne possédait qu'un seul sens et ce sens s'est développé au point de devenir Le Sens. Il donne son nom aux créatures les plus complexes de Myriade et, à travers elles, il devient le cœur de Sens Néant. Sétantra est le prophète assassiné, le père de l'Ultime Sentiment, le fondateur de toute la métaphysique de Sens. Avec lui, ce sont des questions sans fin que se posent les maîtres du jeu.

Avec Emmanuelle, Adrien, Shado et Natacha, nous tentons de développer pour vous ces différentes interrogations. Étant donné que chacune d'entre elles nécessiterait un podcast à part entière, nous n'échappons ni au jargon ni aux obscurités philosophiques d'usage pour Sens. Qui était Sétantra ? Qu'a-t-il créé ? Qu'a-t-il tenté de faire ? Le monde existait-il avant lui ? Qui est son assassin ? Prenez garde, ce podcast contient des sploilers ultimes et, pire encore, des références aux Chevaliers du Zodiaque... Bref, quiconque commence ce podcast doit lui trouver une issue.

http://www.lacellule.net/2014/10/podcast-n47-des-interrogations-autour.html
(Durée 01 : 14 : 37)

Bonne semaine à tous ! Portez-vous bien et, surtout, jouez-bien !

[Mangelune]

On a pas fini d'épuiser Néant ! Quand je disais que c'était un livre de ouf ! (qui deviendrait la plus grande campagne de jdr qui soit avec quelques épreuves de plus et une bien meilleure répartition des infos par contre, et avec un système de jeu un poil plus travaillé)

[Morgane]

Excellent podcast. Le personnage de Sétantra et toutes les problématiques qui le composent, sont véritablement passionnantes.
Emmanuelle, si tu passes par ici, je peux essayer de t'expliquer comment négation, propositions, morale et imagination me semblent être liées. J'invoque donc Lumière pour être aussi claire que possible.

Prenons une situation de base :
Dans le monde dans lequel nous vivons, chaque être vivant a une aura autour de lui qui indique son humeur selon sa couleur.

On peut donc écrire les faits du monde ainsi :
1 Tous les êtres vivants ont une aura
1.1 la couleur de l'aura indique l'humeur de la personne
1.2 la couleur jaune indique une humeur joyeuse
1.3 L'aura est visible
Ces faits sont des propositions vraies. Elles composent le monde. Du coup, tu connais toujours l'humeur des gens que tu vois.

Maintenant la négation :
Je décide de nier la proposition 1.3 l'aura est visible me concernant. Je décide qu'elle n'existe tout simplement pas dans ma larme. Du coup, plus personne ne voit mon aura. Tu ne sais donc jamais de quelle humeur je suis.

Tu me demandes donc : "Comment vas-tu aujourd'hui ?" car il t'es impossible de le déduire logiquement par le regard.

A ce moment là, tu es face à une inconnue. Le fait que j'ai nié une proposition du monde a laissé un vide au sens propre que nous pouvons chacune décider de remplir comme bon nous semble. Tu te mets à imaginer, avec les éléments dont tu disposes, l'information qui pourrait remplir ce vide. "Elle doit-être heureuse", te dis-tu, parce que tu me vois sourire mais rien ne peut te confirmer que c'est la vérité.

De mon côté, j'ai deux solutions. J'ai le choix de remplir ce vide comme bon me semble. Dans ma tête, j'imagine deux situations possibles :
- te dire simplement la vérité : je suis un peu triste parce que j'ai une une mauvaise nouvelle.
- ou te mentir : aujourd'hui je me sens heureuse.

Concernant cette deuxième option, on pourra dire de façon très neutre que je te raconte une fiction. Dans cette fiction, je suis effectivement heureuse (c'est une proposition fausse que je fais passer pour vraie. Le fait que nous puissions l'imaginer lui permet d'exister. Si jamais mon aura avait été visible, ni toi ni moi n'aurions à imaginer une fiction pour remplir un vide en l’occurrence inexistant.)

Là où tout ceci rejoint la morale est affaire de jugement et de motivation.
De façon neutre je te raconte une fiction.
Maintenant, tu peux très bien décider, comme les Sétantras que cacher ou modifier des informations qui sont logiquement toujours visibles et vraies est un mensonge. Ce faisant, tu émets un jugement de valeur négatif sur l'acte. Le mensonge c'est mal parce qu'il va contre la moral/l'ordre établi/le monde tel que déterminé par des faits comme " tout le monde dit toujours la vérité sur son humeur" ou "personne ne cache jamais son aura".

Mais mes motivations rentrent aussi en ligne de compte lorsque tu demandes pourquoi je choisi une version plutôt qu'une autre. Pourquoi ai-je imaginé cette fiction fausse dans laquelle je suis heureuse ? Pourquoi vouloir te la faire passer pour la vérité ?
Je t'ai menti pour ne pas t'inquiéter et ne pas gâcher ta journée. Est-ce bien ? (suis-je alors une amie altruiste ?) Est-ce mal ? (je suis une cachotière/je ne te fais pas assez confiance pour te dire sincèrement ce que je ressens ?)
Pire -ou mieux- : cela te permet de te mentir à toi même. D'imaginer un autre monde. Peut-être qu'en te disant que je suis heureuse, cherche-je à faire advenir cet état. Peut-être que j'imagine que je suis vraiment heureuse. Est-ce bien ou mal ?

Tu peux imaginer que Bope a introduit le droit à la vie privée et au jardin secret si tu le vois positivement. Ou bien qu'il est l'auteur d'un crime affreux : le mensonge acide. Dans tous les cas, tu en viendras à analyser cette situation selon ton échelle de valeur.


Voilà, voilà.

[Maxime (Laconfir)]

En effet, super podcast, clair et concis.

Il en appel certes d'autres mais je pense qu'il sera super utile pour tous les MJ qui n'ont pas eu l'occasion soit de discuter avec toi (Romaric), soit avec un MJ qui a pu penser autant au jeu que toi. Mais comme dit Vivien, je pense qu'il faut distiller les informations et l'opposition plus tôt dans la campagne. Fabien nous l'avait introduit dès le scénario numéro 2 avec son alchimiste et ça a rendu la campagne super intéressante, nos golems se sont posé des questions très vite et ont même faillit (dans mon cas), rejoindre la secte acide. Je conseille donc ce scénario et la distillation d'information à tous les MJ (Bope en mode gentil rencontré plus tôt peut aussi raconter beaucoup de choses pour que les golem se posent des questions).

Merci à tous et faites toujours plus de podcast sur Sens !!!

[Mangelune]

En effet, super podcast, clair et concis.

Il en appel certes d'autres mais je pense qu'il sera super utile pour tous les MJ qui n'ont pas eu l'occasion soit de discuter avec toi (Romaric), soit avec un MJ qui a pu penser autant au jeu que toi. Mais comme dit Vivien, je pense qu'il faut distiller les informations et l'opposition plus tôt dans la campagne. Fabien nous l'avait introduit dès le scénario numéro 2 avec son alchimiste et ça a rendu la campagne super intéressante, nos golems se sont posé des questions très vite et ont même faillit (dans mon cas), rejoindre la secte acide. Je conseille donc ce scénario et la distillation d'information à tous les MJ (Bope en mode gentil rencontré plus tôt peut aussi raconter beaucoup de choses pour que les golem se posent des questions).

Oui en fait ce serait bien de faire venir Bope au moins deux fois en "gentil", avec une première fois un peu innocente, et une deuxième fois un peu plus corrupteur - mais dans le sens qui vous veut du bien, qui est là pour vous dire ce qu'on refuse de vous dire, sans doute en racontant une nouvelle histoire-mensonge sur un Acide qui aurait pour une fois un rôle tragique.

On pourrait même imaginer les Golems le voir cinq-six fois, avec à chaque fois une histoire différente, plus proche de la "vérité" de l'Acide. Raconte-moi père chêne, mets tes lunettes et dis-nous tout !