par Arca » 19 Jan 2019, 21:40
Tout d'abord, je suis désolé d’embêter tout les gens de la Cellule avec mes questions et mes remarques prises de tête. Je sais que je peux apparaitre un peu "pit-bull", surtout quand il y a un nonos au milieu d'une discussion. Quand je sens de la profondeur, j'ai toujours envie d'aller gratter derrière, invariablement. Je suis bavard, en plus.
Bref.
Du coup, cette dimension est inerte ou pas ? Autrement dit : est ce que cette chose peut être aussi source de propositions ?
Ou alors je comprend mal le Maelström parce qu'avec cette histoire de dimension, cela change beaucoup de trucs.
J'identifiais :
- le Maelström aux actes créatifs et aux échanges d'actes créatifs des joueurs
- le contenu fictionnel malléable au discours fictionnel (l'espace créé dans la fiction, mais avec des grumeaux : certains éléments sont malléables, d'autres non, car "cristallisés" : ex: certains des buts du scénario "nous sommes là pour enlever la princesse", certains personnages "la princesse, ses suivants", tout ce qui ne peut disparaitre d'un coup sans dire que quelque chose à été "raté", etc).
Si on parle de dimension fictionnelle malléable, j'imagine une science physique à adjoindre à cette dimension.
Chez moi, il y a effectivement une sorte de maelstrom (très peu modélisé, et très différemment), une dimension fictionnelle malléable (modélisée TRÈS différemment), mais aussi un système supplémentaire.
Tu parlais de système de jeu, que j'imagine servir à organiser le Maelstrom, et de système de résolution, que j'imagine servir à organiser les inputs qui vont dans la dimension fictionnelle malléable ("tu rentre, tu rentre pas", à la façon d'un videur, pour les plus basiques d'entre eux).
Je présent qu'il existe un troisième type de système, qui organise la façon dont la dimension fictionnelle malléable imprègne le Maelstrom, qui en retour utilise le système de jeu pour générer des propositions qui entreront / n'entrerons pas dans la dimension fictionnelle malléable grâce au système de jeu.
Une sorte de "système fictionnel", la physique de la dimension fictionnelle malléable, en somme, qui lui, est plutôt propre à chaque table et à la personnalité des joueurs plutôt qu'au jeu.
Je te pose ce type de questions car je m’intéresse à la façon dont se forment les propositions, plus qu'aux propositions en elles-même. C'est à dire ce qu'on pourrait identifier comme courants à la surface du Maelström, ce qui génère des propositions, ce qui en limite les apparitions, leur rythme de génération, pourquoi certaines sont générées plutôt que d'autres, les familles de propositions (des joueurs, du MJ), etc.
En les formalisant, je vois que j'ai de plus en plus de mal à les classer dans le "système de jeu", dans un cadre classique. Le cadre classique, pour ça, est vraiment plus complexe que les cadres Forgiens car ils n'écrivent pas leurs systèmes de jeu. Ils des contours très flous, "en rillettes" pour reprendre un de tes termes.
Il y a vraiment un truc de pas clair ou assez mal défini dans ce "système fictionnel", pour moi. Ou alors c'est de la pure rillette.
Le but est d'en tirer quelques techniques pragmatiques de MJ (en restant dans le cadre classique car c'est un cadre "confortable").
C'est un peu chaud en utilisant tes termes, mais ça passe, en définitive. J'avais commencé un truc à ce propos sur les CA, mais suite à un peu trop de "pit-bullisme" de ma part, je suis parti en emportant le texte, très peu avancé, pour ne pas le fixer dans le marbre.
Et encore pardon pour le pitbull et la bave sur le tapis, mais... C'est un sacré beau nonos ! :p