La dimension politique d'un objet artistique tient généralement à la manière dont il critique (ou respecte) les codes établis de l'art, ainsi que les systèmes dans lesquels il est produit et mis en scène.
Je tire cette réflexion de ce billet d'André Rouillé (historien et théoricien de l'art et de la photographie contemporaines).
http://www.paris-art.com/art-culture-Fr ... .html#hautDe cette manière, il établit que Les Demoiselles d'Avignon de Picasso a une dimension politique du fait qu'il renverse les codes esthétiques et de représentation de son époque, tandis que Guernica doit sa dimension politique avant tout à son esthétique, plus qu'à son simple sujet.
André Rouillé vise à dissocier la dimension politique d'une œuvre esthétique d'une action d'un groupe activiste pictural comme Stopub qui maquille les pubs dans le métro.
En JdR, cela renvoie beaucoup à la manière dont le système et les décisions éditoriales font sens dans la manière dont un jeu produit des parties, tout en déconstruisant (ou en respectant) les normes admise du médium.
Par exemple, Dogs in the Vineyard du fait de nous faire jouer des Mormons en questionnant la relation de la violence à la foi a une dimension politique extrêmement forte.