par Ioanes » 18 Jan 2024, 19:43
Contexte
Petit rapport de partie avec un collègue de travail que j'ai déjà initié au Val sur notre pause déjeuné. Nous l'appellerons Ayato. Je le décrirais comme "roliste débutant classique", n'ayant eu l'occasion de jouer qu'aux JDR "classique" (ce que je défini comme classique désigne en vrac les D&D, ShadowRun, Vampire, Appel de Cthulu, selon le schéma MJ - Groupe de Joueurs "ha bon y'a d'autres schéma ? me dit-il"). Peut habitué aux jeux avec un grosse composante narrative, le concept semble lui plaire (peut être du Val Narratif un jour prochain ^^)
Aujourd'hui Ex-Nihilo donc. Je choisi Le Village et La montagne argentée, curieux de voir ce que donne deux decks aux thèmes assez similaire.
Explication rapide partie, nous avons à peine 1h pour jouer, je fais simple en m'aidant de la feuille de résumé des règles, et décide de m'inspirer de BrunoG en réduisant à 4 les objectifs : Forêt primordial, Prolifération, Ruine et j'ajoute Apocalypse qui me semble bien compléter. Je ne donne pas de limite de temps.
Connaissant bien le deck du Village pour en être son auteur, je le donne à Ayato. Je n'ai lu que la fiche résumé des Montagnes Argentés, nous seront donc quasi à égalité en terme de connaissance de deck que nous n'avons même pas le temps de lire (l'heure tourne vite).
La partie
Tout commença par La forêt en état d'Hibernation végétal, c'est l'hiver, la neige recouvre le monde. Au sein de cette forêt, le village, mais un village dévasté dans lequel èrre l'idiot du village, les villageois le houspille, certainement rendu responsable de la dévastation. L'idiot se réfugie dans la vieille grange. Malgré la résilience du village sur la dévastation (l'encre apaise les larmes), les villageois comptent leur mort (assimilation d'un sang des villageois par l'encre de la dévastation). Dans sa grange, l'idiot meurt et le bois pourrit (assimilation de la sève de la grange par la larme du fou) (Le grange créer un nouveau bloc)
Pendant ce temps, l'on apprend que la forêt est en plein cœur de la Vallée Fertile. dans la vallée, on peut voir des empreintes de pas sur la neige. Dans la vallée, passe la route de la forêt.
Héphram le forgeron s'installe dans la vieille grange.
Les villageois reconstruisent le village, mais observe que la forêt de pins géants déborde de plus en plus les limites du village. Malgré leur haches et l'accumulation de bûche, la nature détruit le village (la forêt de pins, archétype de sêve, détruit en un tour le village, archétype d'encre).
Le bloc Villageois, Haches, Buche, Forêt de Pins Géants, se détache du bloc Forêt, Hibernation végétal, Vallée fertile et la route de la forêt.
Le chemin de la forêt, assimile un temps de sang de la Vallée Fertile.
Même s'ils n'ont plus de village, les villageois n'abandonnent pas. Les anciennes traditions restent, dont le rituel de l'union qui donnent lieu à d'heureux évènement
Par manque de temps nous interrompons la partie là, mais nous prenons le soin de sauvegarder notre deck, notre défausse et de prendre en photo les blocs pour reprendre le lendemain.
Premier bilan : Avoir rédigé les textes d'ambiance du Village à la première personne, perturbe un peu Ayato qui se focalise dessus et inclue ce texte à la description et part du principe que le narrateur est au cœur d'une action. Il hésite sur la quantité de description qu'il doit faire pour décrire un lien ou un rapport (j'ai reprécise qu'une phrase suffisait), il est perturbé sur le style de narration qu'il peut se permettre. Doit-il rester factuelle ? Orienté ? Sous-entendre ?
Reprise de la partie deux jours plus tard :
La résilience des villageois attirent à eux des réfugiés (Accueil des réfugiers), rendant la population de plus en plus fertile. Métis, l'étranger fait partie des réfugier, son lourd passé pèse sur les réfugiés, mais la beauté de la Vallée Fertile après une journée de marche apaise ses souffrances. Eram, l'ermite voit d'un mauvais œil la Vallée et son calme se faire envahir, il use de son pouvoir pour faire disparaitre les chemins permettant d'aller et venir. Puis il se retire dans la grotte ténébreuse. On retrouve un vieux livre de conte, source des différents rituel du village.
Au fond des bois, une ombre menaçante rode.
Malgré la croissance des humains, les temps restent dur, et Métis fini par périr. Mais pourtant la population ne cesse de croitre. L'influence de la forêt de pin géant influence le rituel d'Union. Les humains oublient les anciens contes (le rituel d'union enlève le temps de larme du conte), et l'influence de la forêt fait perdre au rituel ses règles et ses normes, seul reste la primalité de la reproduction (la forêt de pin géant fait un rapport de force avec la carte rituel de l'union de son propre stéfiaire et lui enlève son temps d'encre). Malgré la bonne volonté des exilés, la hache ne peut repousser la forêt, et la connaissance de cet outils se perd (assimilation). Arrive pourtant un Bucheron (champion de sang), mais un chien noir, ombre dans laquelle certain croit reconnaitre un homme, commence à la hanter, et on retrouve l'homme blessé un matin. Plus jamais il ne s'approchera des arbres.
Un jour la grange d'Ephram le forgeron s'effondra. Lui avait disparut. (Mon opposant jouant beaucoup de carte et peu de rapport de force, il "détruit" ce bloc afin de pouvoir récupérer des ressources.)
Les exilés et villageois se rassemblent dans une sorte de camp de bucheron, qui tient plus des hommes des cavernes.
Le nombre d'humain dans la Vallée amène à une réduction des ressources. Mes exilés en viennent à n'avoir plus qu'une miche de pain et se battent pour (ils perdent leur dernier temps d'encre). Les humains régressent, les hurlement nocturnes ne les effraient plus, quand ce n'est pas l'un d'eux qui le pousse. Le Aoire, le Berger osent amener ses bêtes au fond de la forêt. Les animaux domestiques n'ont plus peur de l'ombre bestial dans la nuit du fond des bois, peut être même d'ailleurs qu'il ne s'agit que d'un autre humains.
Dans l'oeil des hommes, un reflet rouge apparait. Dans sa retraite, le vieil ermite lit les signes des rayons de lune : plus jamais il ne serait seul.
Fin de partie : Je prédis correctement que mon adversaire tentait de jouer "Forêt primordial", Ayato encore un peu perdu prédit "Apocalyspe" au lieu de "Prolifération". Il reconnait mon triomphe et je me permet de pointer du doigt ses coups douteux, notamment ses tentatives de réduire la sève, c'est une mauvaise compréhension des condition de victoire de sa part : il pensait que seul les billes sur ses cartes comptaient. J'ai le sentiment qu'il a trop tenter de jouer ses cartes et n'a pas su tirer partie des rapports de force. Comme lors de ma première partie je suis un peu perturbé par le fait que l'on ne soit pas obligé de justifier les assimilations. Ayato est du même avis que moi et nous avons deux trois fois perdu un peu de temps à chercher absolument une explication à une assimilation. Sans ça j'ai l'impression "d'abuser du système".
Quoiqu'il en soit Ayato à beaucoup apprécié, il n'est pas familier des jeux narratifs hors jeu de rôle (mais n'a pas trouvé ça absurde que je définisse Ex-Nihilo comme du JDR), et il adore le concept. Du fait qu'on joue sur notre heure de pause on est un peu pressé par le temps et nos collègues viennent un peu nous distraire, il n'a pas encore totalement intégré les mécanismes et le principe d'objectif. A la fin, il avait totalement oublié son objectif et cherchait juste a faire un bain de sang ^^.
Il a beaucoup aimé les decks joués, il a eu l'impression que le fait que les thématiques des deux decks soient proches lui donnaient toujours pleins d'option pour rebondir sur mes cartes et les siennes. Mais il est du coup curieux de voir ce que donne des decks aux thèmes beaucoup plus divergeant.
En bonus, une collègue pourraient bien se laissé tenté par le jeu. Peut être une partie à trois un jour prochain ^^
En tout cas avec Ayato, d'autres parti suivons.
Modifié en dernier par
Ioanes le 23 Jan 2024, 10:10, modifié 2 fois.
Celeano