shiryu a écrit:après pas mal de post que j'ai tous effacés, je vais rester sur un commentaire très neutre : j'ai retrouvé en vous mon enthousiasme quand j'ai découvert DD4. Maintenant, c'est une illusion.
Et puis vous n'avez pas joué à DD4, vous avez joué à DD4 hack gama hack LG.
J'ai un peu hésité aussi, et je suis globalement d'accord avec Shiryu sur le fait que ce n'est pas DD4 (ce qui vaut pour Sens vaut aussi pour DD4 après tout). Un peu comme pour les Errants, vous avez eu une expérience bien particulière qui pourrait désarmer des personnes achetant le jeu ensuite pour revivre ce dont vous avez témoigné.
Maintenant l'analyse de DD4 reste valable : pour moi ce n'est pas une illusion et le jeu est vraiment un modèle de game design. J'aurais même tendance à penser que les hacks de LG l'éloignent de sa "perfection".
Attention néanmoins avec le simulationnisme : on a déjà dit que tout jdr permettait les trois approches et DD4 ne fait pas exception, sinon ça deviendrait un jeu de plateau. Or son angle d'attaque ultra spécialisé fait que les autres composantes essentielles d'un jeu de rôle morflent ; d'où une tendance naturelle à les comprimer encore davantage et à faire de DD4 un très bon jeu de plateau, un genre de Heroquest ou un jeu qui serait au med-fan ce que Sherlock Holmes Detective Conseil est à l'enquête.
Les vrais reproches que j'adresse à DD4 (le vrai, la première édition) ce sont :
- les combats peuvent parfois être trop longs, il faut des joueurs impliqués ; les monstres solo notamment peuvent être source d'ennuis s'ils ne sont pas combinés avec des tas de petits trucs.
- les combats sont trop souvent conçus comme un match à mort, car la mécanique est entièrement basée sur le principe des hit points qui servent en quelque sorte de jauge.
- les pouvoirs sont limités et limitent en conséquence les concepts de personnage. Leur description évoque des tortures indicibles qui transforment les héros en bouchers immondes (à combiner avec le combat à mort décrit ci-dessus). La collection Essentials a pris le parti d'entrer moins dans les détails
- un trop grand nombre de "feats/talents" qui cassent le côté simple de base