Salut Steve,
la critique, c'est bien, poser des questions, c'est mieux. ;)
J'ai insisté sur le scénario pour définir le JdR traditionnel pour plusieurs raisons :
1. c'est le point de rupture majeur des jeux développés sur The Forge (et sans doute StoryGames de ce que j'en ai vu), bien que certains gardent un scénario (la préparation de Donjon de Clinton R. Nixon, par exemple, est une forme de scénario un peu ouvert).
2. Un scénario nécessite la plupart du temps un MJ unique.
3. Le scénario favorise un MJ qui a un droit de véto sur à peu près tout (donc je ne renie pas complètement ma définition précédente), mais ce n'est pas obligatoire.
4. Le scénario favorise également les maîtrises participationnistes et illusionnistes, mais ce n'est pas non plus obligatoire.
Le partage des Responsabilités avec scénario est contraint d'une certaine manière (si les joueurs pouvaient décrire le décor, ils auraient de grandes chances d'entrer en conflit avec la préparation du MJ), mais pour autant, il peut être d'une grande amplitude, comme j'ai essayé de le montrer sur mon
schéma.Enfin, quand tu parles de Ron Edwards, j'imagine que tu fais allusion au GNS. Mais il faut bien comprendre que le GNS classifie des modes de jeu qui sont incompatibles entre eux. Ça n'aurait plus rien à voir si on pouvait les mélanger, on ne parlerait tout simplement plus du tout du même concept (parce que le threefold model, c'est sympa, mais ça n'apporte pas grand chose). Après 7 ans à cogiter dessus et à les mettre à l'épreuve, ils me sont toujours aussi utiles quand je crée ou quand je joue. Peut-être qu'un jour je trouverai un jeu qui mêle plusieurs démarches créatives de manière fonctionnelle, mais je l'attends toujours.