par Dasmask (Antoine) » 05 Oct 2019, 17:53
Session 15 :
09/01/1019csh
Avant d’agir, Amalsy veut tester le diadème, on se trouve donc une ruelle tranquille. Il se concentre et soudain j’entends sa voix dans ma tête et lui arrive à entendre mes pensées. Amalsy essaye ensuite avec sa respli, le diadème a fait une sorte de tâche sombre sur le torse de son armure. Le test n’est pas concluant, à priori le diadème ne fonctionne pas à travers la resplioïde. Il me dit ensuite qu’il va essayer de contacter Gladius il voit un homme couché sur le ventre, torse nu, ensanglanté, le crane couvert de sang séché, la vision clignote comme si l’homme perdait et reprenait conscience, après quelques instant il m’a dit qu’il a eu une vision très fragmentaire de Gladius, il n’a pas réussi à lui parler mais il est en vie. Il essaye avec Helena mais ça ne marche pas, pas plus qu’avec Soren. Il essaye de contacter Akina mais comme Gladius, il l’a vu mais n’a pas pu communiquer avec lui, li était comme endormi.
Amalsy finit par recontacter Abe. Il est comme attaché, amalsy ne voit pas sa cagoule ni ses liens, toujours pas de nez ni de bouche. Il pleure et s’excuse de ne pas avoir eu le courage de se suicider comme le veut la procédure en cas de risque de capture. Il dit à Amalsy de trouver Mardyns, elle saura quoi faire... Il me dit que Abe lui conseille de retourner au Hangar auprès d’Helena.
Au début je pensais que la meilleure manière de les aider était de se laisser prisonnier, mais je me range finalement à l’avis d’Abe, Amalsy est d’accord lui aussi. Nous nous dirigeons donc vers une grande plateforme où transitent de nombreux vaisseaux. Pour avoir plus de chances de capturer un vaisseau nous passons dans l’ombre monde. On repère un petit vaisseau qui se pose, deux VIP en descendent et dès qu’ils sont sorti, je me propulse le plus rapidement possible vers le vaisseau, j’y suis en une fraction de seconde (nos capacités dans l’ombre monde sont vraiment exceptionnelles !) et j’expulse le pilote pour prendre sa place et décoller. Je me dirige vers Amalsy qui monte à bord et je prends la direction de l’Est.
On passe par-dessus la 4ème muraille pour se retrouver dans le 3ème district, au bout de quelques instants, Amalsy reconnais la champignonnière où se cache la résistance. Je nous pose à côté du hangar, il est criblé d’impacts de balles. La curiosité nous fait rentrer dans le hangar, les impacts de balles et les traces d’explosions nous font penser qu’il y a eu un assaut sur le hangar, mais ça semble dater d’assez longtemps.
Nous ressortons et repassons dans la réalité.
On s’approche du hangar, quelques clodos se lèvent soudain et sortent des fusils d’assaut pour nous mettre en joue. On leur dit qu’on est avec eux, on est les bugs, Amalsy fait poper sa respli pour appuyer notre propos. L’un des résistants passe un appel avec son talkie et après quelques instant il a la confirmation de ce qu’on avance, ils nous font rentrer dans le hangar.
A l’intérieur c’est l’effervescence, une soixantaine de résistants sont en train de sortir des caisses d’armements et de s’équiper. Helena est au centre du Hangar, en train de donner des ordres, quand elle nous voit son regard devient glacial et elle s’approche à grands pas de nous et nous cri : « Putain ! Comment vous êtes arrivés ici ! C’est quoi ce bordel que vous avez foutu la-bas, c’est ça que vous appelez une mission d’observation !!! ». Tout le monde se tait dans hangar et les regards convergent vers nous. Amalsy explique que Ghaust est venu récupérer le diadème et qu’on a saisi une chance de récupérer l’artefact. Helena explose : « Ghaust était la bas et vous n’avez pas essayer de le tuer, mais vous servez à quoi !», on lui explique que Ghaust était trop bien protégé, mais qu’un seul quadrilla est resté sur la place à la fin avec le diadème, c’est pour cela qu’on a saisi notre change pour le voler à l’Omicron. « Et vous pensez que cet artefact vaut la vie des 13 résistants qui vous accompagnaient ? Il sert à quoi au juste ? » demande Helena. Amalsy lui explique que c’est une sorte d’appareil de communication, il lui dit qu’il va faire une démonstration et lui demande de se retourner, elle le fait, il se concentre mais ça ne marche toujours pas. Helena se retourne visiblement déçue mais Amalsy lui dit qu’il peut contacter Abe et demande à Helena une information que seul Abe et Helena connaissent. Elle réfléchit un peu et demande à Amalsy où elle a rencontrée Abe pour la première fois. Amalsy se concentre puis après quelques instants répond qu’ils se sont rencontré à Paris lors de l’assaut de la tour Montparnasse avec Maria, Gladius et Milos. Helena est surprise mais semble satisfaite. Elle nous demande ensuite si on sait où est allé Ghaust, je lui répond qu’il a dit aller voir Chrysaor pour le remercier de ses informations, Le sourire d’Helena s’élargit, elle a enfin une preuve de la trahison d’Orion.
Nous lui demandons ensuite ce qu’elle compte faire, elle nous dit qu’elle lance une mission pour s’infiltrer dans la prison et éliminer les résistants prisonniers. Je lui dit : « Madame Mardyns, il doit y avoir un moyen de sauver la vie de vos hommes, nous sommes des bugs, nous avons des capacités hors norme, je vous en prie utilisez ces capacités ». Helena réfléchi, et elle finit par nous dire qu’il y a peut-être un moyen de récupérer les résistants vivants, ça serait de monter une mission pour extraire un prisonnier politique, il faudrait s’infiltrer dans la prison en étant déguisé en Omicron avec comme prétexte de récupérer un prisonnier pour l’envoyer sur Mars. C’est décidé, on va faire cela, Helena nous amène à une caisse qui contient des costumes de l’Omicron. Elle demande à l’un de ses homme de préparer un faux document pour la récupération de Cog Hill, un opposant politique du Duc, en prison depuis plus d’un an. Il faudra récupéré l’homme ainsi que tous les résistants et s’enfuir en passant par les conduites techniques sous la prison. Amalsy prend un costume de Capitaine et moi celui d’un Lieutenant, 7 résistants nous accompagnent et prennent des tenues de soldats, nous prenons également des armes. Amalsy sera le capitaine Greg, Je serais le lieutenant Dallas, l’un des résistant donne à Amalsy le document qui est une demande de transfert de Cog Hill provenant d’Asterius. Nous sortons du Hangar pour voir qu’un vaisseau nous attend, il a été modifié pour ressembler à un vaisseau Omicron. Nous montons à bord et nous envolons vers le 5ème district.
La prison est en fait principalement construite dans la 5ème muraille, nous atterrissons sur un héliport Omicron, devant l’entrée de la prison. Nous nous dirigeons à pied jusqu’à l’entrée, de nombreux soldats de l’Omicron nous saluent en passant. A l’entrée, Amalsy donne le document de transfert et des soldats armés nous demandent de déposer nos armes dans un caisson. Amalsy essaye de convaincre les soldats de nous laisser nos armes, mais ça ne marche pas, nous finissons par obtempérer, les résistants qui nous accompagnent sont inquiets d’être ainsi désarmés. Trois soldats nous accompagnent, nous passons de nombreux sas de sécurités avant de prendre un grand ascenseur qui descend de 22 étages à une vitesse incroyable. Nous avançons dans un couloir flanqué de portes métalliques de part et d’autre, on arrive devant une grande porte, l’un des soldats s’annonce avec un talkie et la porte finit par s’ouvrir. La grande porte donne sur un nouveau couloir, on voit un poste de sécurité derrière une grand baies vitrée, et plus loin des rangée de cellules derrière des barreaux. Dans le poste de sécurité se trouvent 4 soldats ainsi que de nombreux écrans d’ordinateurs, il y a des caméras partout. Le soldat qui a notre document le donne par une fente à l’un des hommes qui est dans le poste de sécurité, ce dernier s’assied à un ordinateur et commence à pianoter. Je complimente un des soldats pour la qualité de l’établissement et lui demande s’il peut me faire une visite guidée, il accepte. Il me montre des cellules et m’explique comment elle fonctionnent, les prisonniers sont vraiment dans un triste état. Nous finissons par revenir au niveau du poste de sécurité, je demande s’il est possible de visiter le poste, mais un des hommes à l’intérieur me répond non avec un petit sourire, il doit me trouver bien naïf. Amalsy me contacte mentalement, nous décidons de passer à l’action. Amalsy s’écarte un peu pour rester discret et passe dans l’ombre-monde. J’attends qu’il réapparaisse de l’autre côté de la vitre. Quelques instants plus tard, je le vois apparaitre dans un coin du poste avec sa respli, les soldats ne l’ont pas repéré. Le soldat qui nous accompagnait et qui attend le papier risque de voir Amalsy, je décide de faire diversion en lui demandant si la procédure va encore durer longtemps. Amalsy en profite pour se rapprocher des soldats dans le poste de sécurité et tire au sol pour les sonner, je réagit immédiatement en mettant ma resplioïde et en utilisant mon bâton pour immobiliser les 3 soldats de notre côté. L’un d’eux s’écroule mort, les résistants s’occupent des deux autres et récupèrent leurs armes, Amalsy de son côté neutralise les hommes du poste de sécurité et détruit les caméras à l’intérieur du poste. Il va ensuite sur un ordinateur, nous ouvre la porte, désactive toutes les caméras des cellules et du couloir et ouvre toutes les cellules, désactivant les barreaux électrifiés.
Je me mets sur un ordinateur et cherche la liste des prisonniers, putain mais où est-ce qu’ils ont foutu ce fichier, rha il est trop compliqué leur système, je laisse tomber et cours vers les cellules avec les autres résistants, je leur dit de récupérer les prisonniers qu’ils reconnaissent. Je cherche Abe, et fini par le trouver dans une cellule au fond du couloir, je l’aide à se relever et le conduit vers l’ascenseur. Amalsy, lui, cours vers une cellule, sur le chemin il bouscule un homme hagard qui sort de sa cellule, Amalsy se fige un instant, une vision: cet homme est dans le subzeris avec Gladius. Ils sont acculés et ne peuvent aller nulle part. L’homme déclare que ce fut un honneur de servir à ses côtés mais s’effondre en larmes, il a peur de la mort et n’arrive pas à se resigner à mettre fin à ses jours ici, maintenant. Gladius le réconforte, crispé, lui aussi est paralysé alors que les balles fusent dans les couloirs couvrant les ordres de l’omicron crachés par les radios des hommes qui les cernent. Gladius ordonne soudainement à son frère d’arme de le frapper, en plein visage! Encore! Gladius se rue sur des vannes pour abimer ce qui lui reste de son visage. Gladius est méconnaissable. Il tend sa veste au soldat. “tu peux au moins faire ça pour moi soldat! Je n’en ai pas fini! J'ai tellement de choses à mener encore” ses paroles sont presque incompréhensibles tellement ses lèvres sont déformées. L’omicron finit par les capturer. il regarde ensuite une autre cellule en face avec un homme allongé face contre terre, puis reprend sa course vers la cellule où il allait. Il en ressort accompagné d’un homme chétif qui semble un peu déboussolé mais qui lui emboite le pas. Amalsy passe prendre l’homme inerte qu’il avait regardé plus tôt vision: il est torturé et interrogé de la pire des manières. C’est un miracle qu’il respire encore. Il a nié, il a menti, il a pleuré, mais il n’a pas cédé. et ordonne au prisonnier qui l’a bousculé de nous suivre.
On est tous revenu à l’ascenseur, nous somme 16 au total, on appuie sur le bouton -63, le dernier sous-sol, c’est par là que nous pourrons emprunter les conduites techniques.
Arrivé en bas, l’ascenseur s’ouvre sur un hangar immense, il est rempli de vaisseaux que des dizaines de soldats de l’Omicron chargent de véhicules de combat. Au bout du Hangar, une plateforme de décollage donne sur l’extérieur, dans le 4ème district. Amalsy et moi enlevons nos respli, j’accompagne tout le monde vers une porte de maintenance, pendant qu’Amalsy reste un peu en arrière pour faire diversion au cas où. A un moment Amalsy a un regard étonné, il voit le duc Orion au loin accompagné de dizaines de soldats. Ils sont en train de chargés des prisonniers dans une navette de transport direction Asterius. Chrysaor croise le regard d’Amalsy et semble étonné voire apeuré de la situation. Surpris il se retourne pour donner des ordres et ainsi, semble-t-il, détourner l’attention... je ne sais pas pourquoi. Nous entrons dans la conduite et un des résistants sort le plan des sous-sols et commence à nous guider. Amalsy et moi fermons la marche, au moment où l’on ferme la porte technique, une alarme retentie dans la prison, il faut s’activer. Amalsy demande des blocs de C4 à un résistant et en balance un vers la porte de maintenance, on s’éloigne un peu, et il tire sur le C4, l’explosion éventre la porte technique et dégage énormément de fumée, on reprend notre course dans les conduites techniques. On finit par déboucher dans une grande salle fermée à son extrémité par une massive porte en métal, le résistant qui nous guide dit « Je ne comprends pas, ça devrait être ouvert », un autre répond « c’est fini, on est bloqué », il sort une arme de poing et abat un des prisonniers, Amalsy et moi nous jetons sur lui pour l’empêcher de continuer, je lui crie à la figure « Arrête ! On va vous faire passer ! ». Amalsy pointe son canon et tire sur la porte, mais il n’arrive pas à percer, il me regarde et me dit « Golem », je fais oui de la tête et fait reculer tout le monde.
Amalsy se place à un bon mètre de la porte et commence à faire grossir sa resplioïde, quand la philonite entre en contact avec le métal de la porte, celui-ci se déforme, mais je vois qu’Amalsy n’arrive pas à maintenir la pression, il commence à reculer, pour l’aider je mets ma respli et je bondit en avant, m’aidant de mon bâton, je percute violemment Amalsy ce qui stoppe son recul, sa respli finit par ouvrir une brèche dans la porte. Il reprend une apparence normale et on commence à faire passer les résistants un par un.
Soudain, on entend du bruit qui provient de la conduite qu’on a empruntée, Amalsy va voir, avec ma respli je vois plein de marques vivantes avancer rapidement dans la conduite, je crie à Amalsy : « l’Omicron arrive, sur ta gauche ! ». Amalsy se saisi d’un bloc de C4 et le balance devant lui, il recule rapidement et tire dessus. La déflagration dégage énormément de poussière, on ne voit plus rien, nous allumons les lumière de nos respli pour éclairer les résistants et leur permettre de continuer à avancer par la brèche.
Puis j’entends le bruit caractéristique d’une grenade qui roule au sol, je ne réfléchis pas et me jette sur la grenade. Le souffle de l’explosion me projette au plafond, je retombe lourdement au sol, ma respli a pris vraiment cher, elle est dans un sale état, mais je suis heureux, j’ai sauvé la vie des résistants qui n’ont pas encore passé la brèche. C’est alors que l’on voit des visée laser traverser la fumée et chercher l’obscurité, Amalsy réagit tout de suite et tire à plusieurs reprise avec son canon Delta, je vois sur ma visière, disparaitre les points de vie des soldats qu’il touche. Je me retourne vers les résistants pour les aider mais je croise leurs regards désespérés, « On est foutu » dit l’un d’eux avant d’abattre les résistants qui ne sont pas passé et de retourner l’arme contre lui, « Nooooooooooooon !!! » mon cri m’arrache des larmes, on y était presque !
Mais je n’ai pas le temps de m’apitoyer, de nouveau un bruit de grenade, mais cette fois il n’y en a pas qu’une, Amalsy passe dans l’ombre-monde et moi je déploie mes ailes et bat du plus fort que je peux pour générer un courant d’air puissant et repousser les grenade. Ça marche partiellement, mais le souffle de l’explosion me projette violemment contre la porte de métal à côté de la brèche. Ma resplioïde se rétracte, elle a pris plus qu’elle ne pouvait encaisser, mes oreilles sont saturés d’acouphènes, je ne vois plus rien, le monde tourne autour de moi, j’ai du mal à reprendre mon souffle. Je sens un bras me saisir, j’entends Amalsy m’appeler, comme s’il était très loin, j’essaye de ma relever tant bien que mal et me laisse tirer par ce bras. Je suis de l’autre côté de la brèche, Amalsy lâche ses derniers C4 au niveau de la porte et les fait exploser quand on s’est un peu éloigné. Il m’aide ensuite à clopiner pour rejoindre les autres. Au bout d’un moment je commence à retrouver mes esprits, nous ne sommes plus qu’une poignée, et nous finissons par atteindre une porte sur laquelle est écrit : Attention, danger de chute mortelle. En ouvrant la porte on se retrouve sur une petite plateforme accrochée à la muraille, enfin l’air libre.
Soudain un vaisseau s’arrête à notre niveau, ses portes s’ouvrent et on entend la voix d’Helena nous dire de sauter. Une fois tout le monde à bord, le vaisseau repars à la verticale en canardant vers la porte qui nous a vu sortir pour tuer les soldats de l’Omicron qui commençait à arriver, nous sommes alors pris en chasse par deux sliptiks de combats. Amalsy en abat un avec son canon, et l’autre se fait exploser par une roquette lancée par l’un des résistants à notre bord. Notre vaisseau se dirige ensuite vers le 3è district.
Nous ne sommes vraiment pas nombreux, il y a Amalsy et moi, Abe, Cog le prisonnier politique, les deux prisonniers qu’Amalsy a sauvé et quelques résistants, et pourtant Helena arbore un large sourire. Après l’hotel de ville, après ghaust et un quadrillas, maintenant, la prison de haute sécurité ! Malgré les pertes elles semblent satisfaite de ce qui vient d'être accompli à l’Instant.
Nous arrivons au QG de la résistance, Helena nous dit que l’on va se séparer, elle descend avec Abe et une partie des résistants, nous restons à bord avec 3 résistants et les prisonniers pour rejoindre le clair de Lune.
Je regarde Helena et ses hommes entrer dans le hangar alors qu’on s’éloigne avec le vaisseau, et soudain une explosion énorme ouvre le hangar comme une fleur. Je suis sous le choc, mais je me ressaisi très vite, Amalsy et le pilote du vaisseau ne veulent pas y retourner, ils pensent que c’est trop dangereux, mais je ne peux pas abandonner Helena et ses résistants comme ça ! J’ordonne au pilote de se poser, je dis à Amalsy d’aller se mettre à l’abris, je saute au sol et les 3 résistants à bord m’accompagne. Le vaisseau s’éloigne alors qu’on court vers le hangar.
C’est un carnage, on aperçoit Helena, inconsciente, les deux jambes sectionnée par une poutre en métal, les hommes qui m’accompagne se précipitent vers elle et la dégage des gravas pour lui administrer les premiers soins. Je regarde autour de moi, quel chaos, j’aperçois Abe et court vers lui mais je me rends vite compte que son torse est coupé en deux, où est passé son corps putain ? Quand je me retrouve devant ce qui reste de lui, je tombe sur mes genoux, ma gorge se resserre et des larmes commence à couler le long de mes joues, « Abe… pourquoi… comment…. ». Je ne comprends pas, c’est comme si son corps avait explosé de l’intérieur, et soudain je le voit, ce fil électrique qui sort d’une des plaies de son corps, putain mais quel ordure a pu faire ça ! Ma tristesse se transforme lentement en colère, qui monte de plus en plus en moi et qui finit par m’arracher un cri : « ORDUUUUUUUUUUUUUUURE !!!!!!!!! ».
Mon cri finit par se perdre dans les décombres du hangar au milieux des cadavres de résistants.